• Poème inédit 16.8.1957

     

    A la gentille Francine.

     

     

    A son âge, tout est délice,

    Joie et rêve, bonheur, chanson.

    Tu ne connais le sacrifice

    Que d'entendre dire ton nom.

     

     

    Ton âme, à la beauté s'éveille,

    Tu souris à l'avril joyeux,

    Ton regard cherche, lumineux

    L'aube à la tunique vermeille.

     

     

    Ta main ne cueille que la fleur,

    Pour embaumer ta robe blanche

    Et jamais, larme de douleur

    N'a terni ton oeil de pervenche.

     

     

    Ton front se lève vers l'azur

    Sans ombre de souci funeste

    Et tu ne sais pas d'autre geste

    Que celui du baiser très pur !

     

     

    Va !  Suis l'élan de ta jeune âme,

    Marche heureuse, vers l'avenir ...

    Grandis et deviens noble femme,

    Pour consoler et pour bénir.

     

     

    Garde en ton coeur les espérances

    Et la clarté de tes vingt ans.

    Reste le rayon bienfaisant

    Sur nos peines et nos souffrances.



    Julienne. M. Moulinasse

    Enghien, le 16 août 1957.

     

    Poème inédit 16.8.1957

     

    Extrait du carnet de poèmes de Francine Ghilain (Enghien 1939 - 2012)

     

     

     

    PAGE SUIVANTE - UN AUTRE POEME