• Le protestantisme à Enghien

     

     

    UNE PAGE DE L'HISTOIRE DE LA VILLE D'ENGHIEN

     

    A la veille de ce XVIe siècle, si grand par les arts et par les sciences, mais plus grand encore par le génie de la renaissance chrétienne, le comté et la ville d'Enghien passèrent, en conséquence du mariage de Marie de Saint-Pol, de la maison de Luxembourg, avec François de Bourbon, aux ancêtres du populaire et chevaleresque Henri IV. Charles-Quint régnait encore lorsque les habitants d'Enghien accueillirent la réforme avec une faveur égale à celle que montra leur seigneur Antoine de Bourbon, roi de Navarre, et, chose qui n'a pas, croyons-nous, été relevée jusqu'à ce jour, ils devancèrent, par cet élan spontané, les autres villes du pays wallon. Leur position était exceptionnelle. Il leur fut donné, jusqu'au moment de l'institution du Conseil des troubles, si justement surnommé le Tribunal de sang (ou Conseil du sang), de pouvoir exer­cer librement et publiquement le culte régénéré. Mais Philippe II ne mettait aucun de ses droits régaliens en oubli, lorsqu'il s'agissait du salut du ca­tholicisme romain, et il fit, en sa qualité de seigneur suzerain, instrumenter contre les luthériens ou les calvinistes du comté et chasser les ministres de l'Evangile par ses soldats.

     

    Le protestantisme à Enghien

    Le protestantisme à Enghien

    Conseil des troubles - Gravure de 1679
    Jan Luyken (1649-1712)

    Conseil des troubles présidé par le duc d'Albe 1567
    Gravure  Simon de Vries (c. 1570-1629)

     

    Ces persécutions, sur lesquelles nous avons des renseignements authen­tiques, durèrent au delà de dix ans, parce que les bourgeois, qui avaient pris le chemin de l'étranger à la première apparence du danger, étaient peu à peu rentrés dans leurs foyers, ne pouvant résister davantage à cette attraction du sol natal qui a, comme l'on sait, tant d'empire sur l'âme des Belges. A mesure que !'on retrouvait ainsi les coupables, que déjà l'on désespérait de pouvoir atteindre, on s'empressait de les mettre en jugement et de les dépouiller du peu qu'ils pouvaient avoir.

     

    Le protestantisme à Enghien

    Le duc d'Albe (1507-1582) - par Le Titien (1488-1576)

     

    II restait encore quatre cents réformés à Enghien, à la veille de la Saint­ Barthélémy, et, deux ans plus tard, au mois d'août 1574, on n'en comptait plus un seul. C'est Henri Gilles, bailli de la ville et principal officier du roi, qui nous l'apprend. Nous le laissons parler, sans rien changer ni au style ni à l'orthographe de ses rapports, que nous empruntons au registre du Conseil des troubles (n° 57) conservé aux archives du royaume, à Bruxelles.

     

    « LISTE ET DECLARATION des fugitifs de la ville et terre d'Enghien, pour cause des troubles passez, lesquels se sont retournez audict Enghien, et eulx présentez au sieur Henry Gilles, bailly et officier de la dite ville terre d'Enghien, durant le terme de trois mois, pour ce préfixez pour eulx povoir jouyr du fruict du pardon et grâce a eulx promis par le Roy catholique, nostre sire, les noms et surnoms desquels sen suyvent :

    BARTHOLOME DE CAUTERE, le 26e jour du mois de juing 1574, qui fut le propre jour de son arrivement, s'est prtésentez au dict sieur Henry Gilles, bailly d'Enghien, luy ayant déclarez qu'il venoit pour joyr et user dudit pardon et grâce, lequel se tient en la dicte ville et s'y conduict et gouverne hien et honestement, sans jusques ici avoir eu quelque pente à retour.

    JEHAN COOLS, tappissier, ayant esté absout pour cause des troubles s'est présentez au sieur Henry Gilles, bailly d'Enghien, pour joyr dudit pardon accordez par le Roy catholique, nostre sire, le 13e jour de sep­tembre 1574, lequel est demeurant presentement en la ville d'Enghien, et lequel se conduict et gouverne bien et honestement , selon que tenu estoit.

    JOSSE DE COUSSENERE, fils de feu Jehan, s'est présentez au sieur Henry Gilles, bailly d'Enghien , pour joyr dudit pardonà cause de son absence pour les dits troubles derniers, le 13e jour de Juillet 1574, tiers jours après son arrivement, lequel est demorant en la dite ville d'Enghien soy gouvernant bien et honnestement sans avoir entendu le contraire.

    PIERRE ZEGHERS, fils de Gilles, ayant tenu résidence à Bruxelles, s'est présentez audit sieur Henry Gilles, le dernier jour de Juing 1574 , pour prouffiter dudit pardon, lequel se tient présentement en la dite ville d'Enghien et se conduit et gouverne bien et honestement, hantant les églizes et le saint service divin.

    LA VEUVE SANDERS de Marchinelle, s'estant réfugiée en la ville d'Anvers, s'est présentée au sieur Bailly d'Enghien pour jouyr dudit pardon , le 28e jour de Juing 1574, laquelle est retournée demorer en la ville d'Anvers, là où que auparavant et durant lesdits troubles elle s'estoit tenue. »

     

    D'autres personnes suspectées d'hérésie s'étaient également présentées au bailli d'Enghien pour faire acte de réconciliation ; mais, lorsqu'elles apprirent que le curé propriétaire de la ville, Thiéri Planen, et un subdélégué de l'archevêque de Cambrai, devaient les examiner et juger si leur repentir était vrai et leur conversion sincère, elles trouvèrent plus prudent de s'éloigner secrètement.

    Dusausset, greffier du bailliage, donna sous la date du 5 octobre 1574, connaissance de ces faits au Conseil des troubles siégeant à Bruxelles, et demanda de nouvelles instructions. On lui ordonna bientôt de classer en trois catégories les rebelles fugitifs, ceux qui avaient été repris et tous ceux qui pourraient encore se présenter, afin que l'on sût tout d'abord le degré de rigueur avec lequel ii faudrait les traiter.

    Nous poursuivons notre lecture et nous trouvons une liste de « ceulx quy sont famez avoir estez après les ministres, donnez argent pour y aller, prestez gens de leur maison ou cheval à ces fins. » En tout vingt-sept personnes, dont un prêtre romain , cinq tapissiers, un drapier, un meunier, un apothicaire et plusieurs marchands.

    La seconde liste porte l'intitulé suivant : « Ceulx quy ont estez requérans d'avoir la presche en la grande esglize d'Enghien, presentez ayant leur requeste au magistrat, et sans avoir vouluz en départir, estoient des premiers apostillez sur icelle. » Le greffier rapporteur avoue que les trente-deux personnes de cette catégorie, dont huit sont en prison, « appartiennent à la plus saine et relevée partie de ceulx de la religion au dict Enghien, où se monstroient aux assemblées quatre cens personnes plus ou moins. »

    La troisième liste contient les noms de : « Ceulx qui notoirement sont famez d'avoir assistez ou favorisez à rompre les églizes d'Enghien et à l'environ. » Mais étaient-ce bien des iconoclastes que ces impotents, ces misérables et ces pauvres femmes qui la composent ? Si nous ne nous trompons, l'on a tout bonnement réuni dans cette dernière catégorie de coupa­bles, tous ceux qui ne pouvaient trouver place dans l'une des listes précédentes. On va en juger ; voici le document dans son entier :

    « Adrien Bernards, conduict sur une brouette eslant impotent, prisonnier.
    Claes de Mulders dict Barquaers, tappissier.
    Claes de Muldere, estriguier, prisonnier.
    Jehan et Jeremias Daelman, marchands, absents.
    Troilus Schot, marchand, a estez exécutez.
    Lambert Schot, absent.
    Josué, homme à marier.
    Jehan Overdaet, marchand, trépassé (soy estant faict sépulturer à la nouvelle religion).
    Jehan Zeghers, catherisez, absent (de mort a mareq au devant) (*).
    Adrien Ots, absent.
    Pieter Tierentayns, absent.
    Claes de Pouchain dit de Schildere, absent.
    Jehan Larchier, tappissier.
    Claes Brasseur, jeusne homme trespassez à Bruxelles.
    Pieter Persoons, absent.
    Franchoys de Lansenoit, jeusne homme, absent.
    Gilles Zeghers, marchand de thoilles, absent.
    Josse Van der Biest.
    Mathieu Boonaerd.
    Guillaume Schilders, tellier, absent.
    La femme Sanders de Marcinelle, prisonnière avec son mari.
    La femme Jacques Verrier, le dict Jacques Verrier absent.
    Gérard, fils de la censière de Schibbercq, prisonnier.
    La femme de Pierre Huard, paingtre.
    Josse d'Assonneville, jeusne homme, absent.
    Claes Vandercammen, boulanger, faict prisonnier.

    (*) II paraîtrait, d'après cette mention, que !'on marquait les hérétiques desti­nés à I'échafaud et au bûcher comme, de nos jours, !'on fait des moutons dési­gnés pour !'abattoir.

     

    Que devint la ville d'Enghien, quand le protestantisme en eut ainsi été extirpé ? Sans doute, elle en éprouva les effets les plus heureux et eut beau­coup à se féliciter de son retour à l'orthodoxie romaine ? Hélas ! tel n'est pas précisément le résultat que nous avons à constater. Tout au contraire, Enghien fut désormais frappée d'une rapide décadence. La vie morale et ma­térielle sembla l'avoir quittée. Son commerce de tapis, naguère si florissant, languit et tomba peu à peu, pour s'éteindre complètement dans les premières années du siècle suivant. C'est chose digne de remarque, que chaque victoire du catholicisme romain dans nos contrées est un nouvel échec pour notre industrie. A Anvers comme à Enghien, à Bruxelles, à Gand, à Bruges, à Tournay, nous voyons les bons maîtres et les bons ouvriers, que les bourreaux n'ont pu atteindre, chercher refuge à l'étranger.

     

    Bruxelles, 18 août 1853.

    C.- A. RAHLENBECK.

    Source : Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (1852-1865), Vol. 2, No. 5/6 (1853 - Septembre et octobre), pp. 389-393. Publié par la Librairie Droz.

     

    NOTE BIOGRAPHIQUE

     

    Charles Alexandre Rahlenbeck (parfois orthographié Rahlenbeek) est un archiviste et historien belge qui s’est notamment intéressé au protestantisme en Belgique.

    Charles Alexandre Rahlenbeck naît le 4 juin 1823 à Bruxelles. Ses ancêtres, protestants de Louvain réfugiés en Prusse après avoir été exilés des Pays-Bas espagnols au XVIe siècle, sont revenus en 1792 en Belgique. L’écrivain et homme politique libéral Gustave Rahlenbeck (nl) est son fils.

    Charles Rahlenbeck fait des études de droit à l’université de Gand, mais il est plus intéressé par la littérature et l’histoire. Il publie en 1843 un recueil poétique intitulé Mes glanes et en 1848 une étude sur le dramaturge danois Johan Ludvig Heiberg.

    Collaborateur à la Revue trimestrielle et à la Revue de Belgique (nl), il est également l’auteur de plusieurs notices de la Biographie nationale.

    Lors de la guerre franco-prussienne (1870-1871), il soutient l’Allemagne protestante et s’installe à Metz annexé afin de diriger un journal pro-allemand, la Gazette de Lorraine, entre 1871 et 1877.

    Il meurt le 1er août 1903 à son domicile de Saint-Gilles.

     

     

    AUTRES INFORMATIONS SUR LES PROTESTANTS D'ENGHIEN

     

    A la suite de l'article « Hérésies, Réformes et Iconoclasme à Enghien, 1560-1575 » (1) publié par A. Goosens (2) dans les A.C.A.E., tome XLI, il est intéressant de communiquer un résumé de quelques pages d'un livre ancien, datant du XIXe siècle (3), dans lequel plusieurs pages sont consacrées aux « Villes Protestantes de la Belgique » et en particulier dans ce document, celles concernant Anvers et Enghien.

    Pour l'auteur de cet ouvrage, notre cité a connu en ces temps une situation particulière et exceptionnelle qui lui a permis jusqu'au moment de l'institution du Conseil des Troubles (4), surnommé à juste titre Le tribunal du Sang (5) de laisser s'exercer librement et publiquement le culte régénéré (6), à savoir le protestantisme.

    Comme le mentionne l'article, l'auteur est en possession de documents d'époque qui lui permettent d'étayer ses thèses. C'est ainsi que le 23 août 1566, la quiétude et l'esprit de modération dont faisait preuve notre population allait se transformer en esprit inquisiteur et méfiant, la ville entrait dans une période d'insécurité et de tracasseries. En cette journée les divers serments (7) de la ville étaient convoqués en la maison échevinale (8) pour collaborer avec le magistrat sur les mesures à prendre en cas de mécontentement et de désordre.

    Présents à la réunion ils le furent, mais aucun engagement, pour organiser les patrouilles et la surveillance des portes d'entrées (9) de la cité, ne fut pris. Cette décision qui n'allait pas rester sans conséquences est enregistrée dans les archives du Roy, collection des troubles, registre 27.

    Bien qu'informé de la présence à proximité de la ville d'une troupe d'un ministre de la religion nouvelle (10), nommé Uydoine, soupçonnée de bris d'église catholique, étant de Flandre, rien ne modifia leur position. Les conséquences furent que l'honnête bailli, le magistrat de la ville quitta ses fonctions et ses administrés pour rejoindre le duc de Vendôme (11), son maître.

    Ce départ précipité augmenta la confusion chez les Enghiennois surtout face aux Espagnols (12) en répression du bris des autels et autres actes. Philippe II (1527-1598), le roi catholique, n'hésita pas à utiliser ses droits régaliens (13) et par la force instrumenta contre les calvinistes et luthériens du comté et chassa également les ministres de l'Evangile. Pendant dix ans ses répressions furent conduites face à nos populations.

    C'est ainsi que ceux, les protestants, qui parti lors de la première apparence du danger rentraient, ils ne pouvaient résister à l'attraction de la terre natale. Mais dès qu'ils étaient retrouvés, directement ils sont jugés et dépouillés du peu qu'ils avaient encore.

    Huit ans plus tard, en 1572, au mois d'août, à la veille de la Saint Barthélémy (14), l'on comptait encore à Enghien 400 réformés ou protestants. A la même période en 1574 plus qu'un seul, renseignement fourni par Henri Gilles, le nouveau bailli de la ville et l'officier du roi, dans le registre 57 (15) du Conseil des Troubles.

    C'est de ce registre qu'est tirée une liste et déclaration des fugitifs de la ville et terre d'Enghien, pour cause des troubles passés, revenus dans leur ville et présenté au nouveau bailli durant le terme de 3 mois, période qui permettait de se fixer sur le sort de la personne et savoir s'il pouvait espérer le pardon et la grâce du roi catholique comme promis.

    Nous trouvons :

    • Bartholomé de Cautere, le 26 juin 1574, il s'est directement présenté chez le bailli.
    • Jehan Cools (16), tapissier, le 13 septembre 1574, le jour de sa présentation chez le nouveau bailli.
    • Josse de Coussenere, fils de feu Jehan de Coussenere (17), le 13 juillet 1574, trois jours après son retour.
    • Pierre Zeghers, fils de Gilles (18) marchand, ayant tenu résidence à Bruxelles, le 30 juin 1574.
    • La veuve Sanders de Marcinelle, le 28 juin 1574, retournée loger à Anvers où elle était auparavant. (19)
       

    Par ce registre d'autres personnes suspectées d'hérésie désireuses de faire acte de pardon et de réconciliation quittèrent la ville lorsqu'elles eurent connaissance que le curé Planen (20) et un subdélégué de l'archevêque de Cambrai devaient les entendre et les juger ont trouvé plus prudent de s'éloigner d'Enghien, surtout que le 5 octobre de cette même année Dusausset, le greffier du baillage, donna connaissance de ces faits au Conseil des Troubles à Bruxelles et demanda dès lors de nouvelles instructions.

    A la suite de sa requête on lui ordonna de classer en trois catégories les rebelles fugitifs. Trois listes suivent les écrits mentionnés ci-avant : une, contenant les noms de ceux qui ont donné de l'argent pour se rendre aux prêches de différentes façons. Elle se compose de 27 personnes dont un prêtre romain (religieux catholique), 5 tapissiers (21), un drapier (22), un meunier un apothicaire et plusieurs marchands.

    La deuxième liste se compose de ceux qui étaient requérants d'avoir la prêche dans la grande église (23) d'Enghien. Trente-deux personnes composent cette liste, huit sont en prison. Ils faisaient partie des personnes assistant parmi les 400 aux assemblées. La troisième liste est celle de ceux qui ont assisté ou favorisé la destruction des églises d'Enghien. Toutefois une question se pose, ils étaient impotents, misérables et complétées par de pauvres femmes.

    Une liste (24) composée de 26 noms et détails est alors donnée.

    Alors se pose la question de l'avenir d'Enghien après les Troubles. L'on aurait pu croire que retrouver l'orthodoxie allait être bénéfique. Il n'en fut rien et la décadence, surtout dans la tapisserie sera rapide pour s'éteindre dès les premières années du XVIIe siècle.

    A savoir que cela s'est vérifié pour d'autres cités comme Anvers, Bruxelles, Gand, Bruges et Tournai qui ont vu partir leur maître de la tapisserie vers l'étranger.

     

    Jean Leboucq - Bulletin trimestriel CRAE, n° 61, décembre 2008, pp.11-12.

     

    (1) Annales CRAE, tome 41, 2007, pp 61-80.
    (2) Aline Goosens, docteur en Histoire (ULB), collaboratrice scientifique à la Bibliothèque Royale Albert Ier et membre active du comité de gestion du C.A.E. en tant que bibliothécaire.
    (3) Dans les pages de ce livre nous n'avons ni auteur ni renseignement autre que 1854.
    (4) Le Conseil des Troubles est le nom donné par les Brabançons à un Conseil établi dans les Pays-Bas par le duc d'Albe. Fut au nombre des victimes Philippe de Montmorency.
    (5) Nom donné par les Néerlandais à ce terrible Conseil des Troubles.
    (6) Culte régénéré : culte protestant appliquant les nouvelles idées de Calvin et ou de Martin Luther.
    (7) Les serments d'Enghien, corps spéciaux de la milice communale existant à Enghien dès le XIVe siècle. Histoire d'Enghien, E. Matthieu, tome II, pp 372-395.
    (8) Maison Echevinale, maison sise sur la Grand Place, formant le coin de celle-ci et de la rue d'Hérinnes. La Grand Place Pierre Delannoy, édition 1988, p. 80.
    (9) La ville étant fortifiée, il y avait plusieurs portes d'entrées, celles de Bruxelles, d'Hérinnes, d'Hoves et celle de Wyngaert implantée en bas de la rue du Château.
    (10) Religion nouvelle, terme désignant le protestantisme.
    (11) Duc de Vendôme : titre que portait entre-autre Antoine de Bourbon (1518-1562), roi de Navarre, fils de Charles duc de Vendôme et de Françoise d'Alençon ; il épousa Jeanne d'Albret le 20 octobre 1548, fille du roi de Navarre.
    (12) Les troupes de répression du duc d'Albe.
    (13) Régalien : qui regroupe les attributions propre au pouvoir souverain.
    (14) La Saint Barthélémy, le 24 août 1572, date du massacre perpétré à Paris contre les protestants.
    (15) Le registre 57 est conservé aux archives du royaume à Bruxelles.
    (16) A.C.A.E., tome 41, p 80 dans Hérésies, Réformes et Iconoclasme à Enghien 1560-1575.
    (17) A.C.A.E., tome 41, p 76, 79 : exécuté le 21 juin 1568.
    (18) A.C.A.E., tome 41, pp 75-78.
    (19) A.C.A.E., tome 41, p. 75 dans Hérésies, Réformes et Iconoclasme à Enghien 1560-1575.
    (20) Curé d'Enghien au XVIe siècle.
    (21) Tapissier : désigne un lissier ou travaillant la tapisserie d'Enghien.
    (22) Drapier : tisserand fabriquant des toiles et des draps.
    (23) Aujourd'hui l'église décanale Saint-Nicolas d'Enghien.
    (24) A.C.A.E., tome 41, p. 75, les 26 premiers noms.

     

    SUR LE PROTESTANTISME A ENGHIEN

     

    Voir aussi dans Ernest Matthieu, L'Histoire de la Ville d'Enghien, 1876 - réédition de 1974 - Les Troubles religieux - pp. 205-223.