• Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

     

    Les bannières et enseignes dont il sera question ici, sont à ce point liées à la Confrérie de la Double Enghien que, sans celle-ci, ni les unes ni les autres n'auraient été imaginées.

    Si cette association, fondée le 6 septembre 1984, a pour principal objectif l'histoire de la brasserie dans la région enghiennoise -plus spécialement de la Double Enghien- et la promotion de celle-ci, elle n'envisage pas moins de collaborer aux diverses activités philanthropiques de la ville (1).

    Philanthropique ... Qu'est-ce à dire? Qui relève de la philanthropie, qui se conduit en philanthrope ... Mais encore? Du grec philantrôpos: philos -qui aime- et anthrôpos -homme-, ce terme désigne ainsi celui dont le cœur est porté à aimer les hommes, ou encore : qui s'emploie à l'amélioration du sort matériel et moral de ceux-ci. Et, passant du général au particulier, pourquoi ne pas en viser l'aspect "citoyen" pour en arriver à la Grand-Place de la ville, centre de la vie civile et religieuse avec son hôtel de ville et son église sous le haut patronage, ici, de saint Jean-Baptiste, là, de saint Nicolas détrônant saint Eloi ?

    Ainsi donc les confrères de la Double d'Enghien décidèrent-ils de contribuer à l'embellissement de ce qui se passa de la Plache (1331) et de l'Esplache (1357), au Markiet (1394) et du Grand Marchiet (1608) à la Grand-Place (XXe s.) avant de devenir, au décès du bourgmestre Pierre Delannoy, la Grand-Place portant son nom, honorant au travers de deux conflits mondiaux, un maïorat d'un demi-siècle.

    C'est dans cette perspective que, le 2 juillet 1985, fut conçu le dessein de la doter d'une série de bannières évoquant, en un premier temps, les anciennes corporations de la ville et, en un second, les confréries militaires de celle-ci.

    Quelles étaient-elles ?

    D'une part,

    • les bouchers
    • les boulangers sous le patronage de saint Aubert
    • les brasseurs sous celui de saint Arnould
    • les couturiers, parmentiers, chaussetiers patronnés par sainte Catherine
    • les drapiers
    • les fèvres, soit les ouvriers travaillant le métal, plus spécialement le fer : forgerons, maréchaux-ferrants, armuriers, chaudronniers, etc..., le tout sous la protection de saint Eloi
    • les merciers ayant pour patron saint Nicolas
    • les tanneurs, savetiers, cordonniers et autres ouvriers travaillant le cuir, sous le patronage, les uns, de saint Crespin, les autres de sainte Renelde
    • les tapissiers qui se choisirent pour patron saint Laurent
    • les tisserands qui optèrent, eux, pour la Sainte Trinité.


    D'autre part :

    • le serment des arbalétriers de Saint-Jean-Baptiste remontant pour le moins au milieu du XIVe siècle
    • le Grand Serment des archers de Notre-Dame quelque peu contemporain du précédent
    • le Petit Serment des archers de Saint-Sébastien qui fusionnera en 1860 avec le Grand
    • le serment des arquebusiers et couleuvriniers de Saint-Christophe dont le souvenir se perpétue de 1480 à nos jours par le rempart portant, en bordure de la ville, le nom de ce saint patron.


    Nous ne nous attarderons pas ici à ces confréries militaires : le projet de bannière les concernant n'a pas été réalisé. On en trouvera l'explication plus loin.

    Au mois de septembre, le Grand-Maître s'enquit à Tournai de ce qui avait été réalisé là : chacune des bannières y avait coûté près de 50.000 francs. La caisse de la confrérie en comptait tout au plus 45.000 et il y avait d'autres dépenses plus impérieuses à envisager : drapeau, médailles, diplômes, chapitres, etc... mais la confrérie ne renonça pas pour autant à ce projet.

    Le Grand-Maître, s'inspirant de divers armoriaux et réalisations à Bruxelles, Gand, Liège, Tournai, etc., composa les blasons suivants :

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

     

    • CONFRERIE DES BOUCHERS - de gueules à deux haches adossées d'argent et d'un hachoir de même
    • CONFRERIE DES BOULANGERS - d'azur à la palette d'argent emmanchée d'or posé en pal accostée d'un épis d'or
    • CONFRERIE DES BRASSEURS - de sable à deux fourquets d'argent posés en sautoir, cantonnés d'une croix; le fourquet fait référence à l'instrument dont se servait le brasseur pour remuer l'orge mouillée dans les fermoirs. Le degré d'humidité et la couleur de l'orge indiquaient au malteur que la germination était ou non terminée
    • CONFRERIE DES COUTURIERS, etc. - d'azur à la paire de ciseaux passés en sautoir
    • CONFRERIE DES DRAPIERS - de gueules à la carde d'or munie de fleurs de chardon d'argent. La carde, tête épineuse de la cardère (chardon), était utilisée pour gratter et lisser le drap avant l'affinage
    • CONFRERIE DES FEVRES - de gueules à deux marteaux posés en sautoir, la tête d'argent, le mache d'or
    • CONFRERIE DES MERCIERS - de sinople à la bobine d'or enroulée de fil de gueules
    • CONFRERIE DES TANNEURS, etc. - d'azur à un tranchet d'argent emmanché d'or posé en pal. Cette pièce d'acier servait à couper ou à parer le cuir
    • CONFRERIE DES TAPISSIERS - de sinople à la barre de gueules chargée de trois besants d'or. Blason inspiré de celui arboré à Tournai mais au lieu d'une barre, il eût fallu une bande
    • CONFRERIE DES TISSERANDS - de sinople à la navette d'or posée en barre. La navette renferme la bobine de trame qui introduit la duite entre les fils de chaîne.

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui


    Melle M. Steenhaut accepta d'exécuter le dessin de ces bannières tandis que M. Jean Leboucq Grand-Chancelier, s'informait du coût auprès de diverses firmes : Insigna à Bruges, Fidra à Nivelles, etc.

    Durant ce temps, on apprenait que l'Union des Commerçants d'Enghien mijotait un projet semblable. Il ne s'agissait évidemment pas de concurrencer ceux-ci mais éventuellement d'y collaborer. Des contacts s'engagèrent et il apparut que c'était là un faux problème : les drapeaux -sinon drapelets- envisagés par cette société n'avaient rien de comparable avec les étendards imaginés par la confrérie.

    Autorisation communale acquise pour arborer ceux-ci à la Grand-Place, on sollicita l'accord des propriétaires des immeubles concernés (sept. 1987).

    Par la suite, Melle Steenhaut fut invitée à revoir ses dessins. On leur souhaitait plus d'unité et de simplicité, tandis qu'une commission se chargeait de l'aspect financier de l'opération (2).

    En conclusion, dix bannières (2 m. sur 1,70 m.) furent commandées à la firme Fidra (Nivelles) au prix unitaire de 15.272 francs, mât et attaches compris (30 août 1989).

    Bref, il ne restait plus qu'à trouver les fonds...

    Sept confrères prirent, chacun, en charge le coût d'une bannière ; trois généreux donateurs s'y associèrent (3) en sorte qu'il ne restait qu'un solde de quelque 20.000 francs. Très heureusement, le Rotary Club d'Enghien apporta sa précieuse contribution en le réglant.

    La livraison de ces bannières devait impérieusement avoir lieu avant le 10 septembre 1989 pour permettre leur inauguration officielle le 22. Elle devait, en effet, se combiner en présence du ministre Albert Liénard avec celle du porche de l'ancienne entrée du parc à la rue du Château, récemment restauré par les architectes André Dupont et Jean-Louis Vanden Eynde (4).

    A force de tempêter, elles finirent par arriver avec leur hampe... le 21. De toute évidence, il était devenu impossible de les fixer à leur emplacement. Dès lors, on s'appliqua à en déployer six aux fenêtres de l'hôtel de ville et à hisser les autres au sommet d'un mât planté de toute urgence de part et d'autre de l'entrée de celui-ci. D'extrême justesse, tout fut ainsi prêt pour l'inauguration.

     

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui


    Celle-ci, il faut en convenir, fut assez spéciale.

    Le ministre Liénard arriva avec un tel retard qu'on oublia purement et simplement la première de ces manifestations jusqu'aux remerciements les plus élémentaires aux organisateurs et donateurs (5).

    Après quoi, ces bannières, sans autre formalité et dans une remarquable discrétion, reçurent leur emplacement respectif :

    • côté hôtel de ville, les cordonniers dont la halle se trouvait tout proche, et les bouchers
    • côté ancien hôtel royal, les tapissiers, drapiers et tisserands
    • côté ancienne halle aux grains, les boulangers et les merciers
    • côté maison Jonathas, les brasseurs, parmentiers et fèvres.


    Dès l'approche de la mauvaise saison, ces bannières étaient amenées pour regagner leur mât respectif à la belle. Il en fut ainsi jusqu'à ce que l'on s'aperçut que les intempéries et les pollutions commençaient à les malmener au point que certaines, plus exposées à ces méfaits, durent recevoir d'importantes restaurations. On décida, dès lors, de ne plus les replacer et d'en confier la garde à la confrérie qui les fit réparer (14 avril 1993).

    Depuis lors, elles sont déployées dans l'église à l'occasion de la procession de la Saint-Jean.

    Ainsi fut abandonné le projet de confectionner les bannières illustrant les confréries militaires...


    DES BANNIERES AUX ENSEIGNES

    La confrérie, toujours désireuse d'embellir la Grand-Place, songea alors à la doter d'enseignes évoquant, une nouvelle fois, les anciennes corporations de la ville.

    Elle confia ce travail à M. Jean-Claude Marcel de haute réputation (1994).

    Le dossier héraldique ayant servi à la confection des bannières lui fut confié. Il s'en inspira, d'une part, en s'écartant ici et là de certains principes héraldiques et du modèle des bannières et, d'autre part, en supprimant le champ de chaque écu pour donner moins de prise à la violence des vents.

    Après avoir entrepris de nouvelles démarches auprès de l'administration communale qui détermina la hauteur de leur fixation, et des propriétaires qui autorisèrent celle-ci à la façade de leur immeuble, on décida d'établir le périple de la Grand-Place comme suit :

    • à l'angle de celle-ci et de la rue de Bruxelles (Café Rembrandt), les cordonniers - d'... (6) à une enclume de sable accostée d'une botte au naturel et surmontée d'une couronne d'argent
    • n° 2 (M. E. Baudoux), les ferronniers - d' ... à un marteau de gueules accosté d'une tenaille de même et sommé d'une couronne d'argent
    • n° 40 (Café Chat Moine)(7), les bouchers - d' ... à deux haches adossées d'argent, emmanchées de sinople, sommées d'un front de taureau de sable et d'argent, et d'un hachoir d'argent emmanché de sable sous le tout
    • à l'ancien Hôtel Royal (8), les drapiers - d'... au rebroussoir d'... accosté de deux cardes inversées de sable et d'argent emmanchées d'or
    • n° 52, (M. A. Bacrof), les boulangers - d'... à une gerbe de trois épis d'or poussant d'un tertre de sable
    • n° 54 (Banque Bruxelles Lambert)(9), les tapissiers - d'argent à la barre d'... chargée de trois besants d'or
    • n° 64-66 (Belgica), les tisserands - d'... à la roue de huit rais d'or sommée de deux navettes d'... et d'argent
    • n° 76 (Café Le Carillon), les brasseurs - d'... à deux fourquets d'argent posés en sautoir, cantonnés d'une croix d'or
    • n° 80 (Banque Fortis)(10), les fèvres - d'... à une enclume d'argent cantonnée d'un marteau, d'une équerre et d'une tenaille de gueules
    • n° 84 (Mutualité chrétienne), les couturiers - d'... à une paire de ciseaux déployés d'argent, accostée d'un dé de sable et d'une aiguille d'argent
    • n° 86 (Trigomen), les arbalétriers - d'... à une arbalète au naturel à l'armature d'argent et d'un carreau au naturel.

     

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui

    Des bannières d'hier aux enseignes d'aujourd'hui


    Chacune de ces enseignes a pour cimier un homme de sable juché sur un tonneau d'or, levant une chope au naturel.

    On ne manquera pas de remarquer, d'une part, que la corporation des artisans du fer se trouve représentée par deux fois (Nos 2 et 80)(11) au "détriment" des merciers qui ont disparu de la circulation, et que, d'autre part, apparaissent les armoiries de la confrérie des arbalétriers. Etrange présence dans cette palette de métiers? Assurément, sinon qu'il convient de se souvenir que ce projet d'enseignes, comme celui des bannières, comportait l'évocation des anciennes milices de la ville. Dès lors, le Serment d'Enghien, prenant le relais de celles-ci, s'immisça dans la réalisation de ce second volet et offrit cette enseigne, souhaitant qu'elle fut placée là au souvenir des Archers de Notre-Dame qui y avaient leur siège rappelé, de nos jours encore, par la statue de la Vierge logée dans le fronton de cet immeuble (12).

    On peut certes regretter que ces enseignes aient été placées à une hauteur excessive : elles y perdent de leur attrait (13). Afin de leur en conférer davantage, leur bordure reçut en 1999 une dorure qui malheureusement a déjà perdu de son éclat.

    Le coût de ces enseignes s'éleva à près de 250.000 francs. Il fut réglé par la générosité de divers sponsors :

    • M. Didier Van der Haegen (les brasseurs)
    • M. Remy Huwaert (les cordonniers)
    • M. Jean-Claude Marcel (les ferronniers)
    • le Serment d'Enghien, A.S.B.L. (les arbalétriers)
    • M. Kamiel van Impe
    • la confrérie de la Double d'Enghien, A.S.B.L.


    Terminons cette notice par un souhait : celui de voir s'achever le programme élaboré concernant les archers et arquebusiers de la ville, et par un hommage à la Confrérie de la Double Enghien qui a tenu à illustrer ainsi sa belle devise :

    IN BONO PROMPTUS


    ln bono: dans la saveur des choses, la bière notamment, mais aussi dans la poursuite du bien, l'embellissement d'Enghien plus particulièrement.

    Quoi? Un certain humanisme sous le patronage de saint Arnould. Sans doute, ne s'attendait-il pas à pareille réalisation. Une belle surprise.

    A titre posthume.

    Aussi respectueuse que cordiale.

    Yves Delannoy

     

    (1) Les fondateurs en sont MM. Louis Callebaut, Clément Crohain, Yves Delannoy, Jean-Louis Desmecht, Remy Huwaert, Jean Leboucq, Didier Van der Haegen et Kamiel Van Impe. Les Grands-Maîtres en furent MM. Yves Delannoy (1984-1990), Robert Wauters (1990-2000) et, depuis lors, Didier Van der Haegen.
    (2) Cette commission comprenait MM. L. Callebaut, Y. Delannoy, G. Fontaine et J. Leboucq.
    (3) Il s'agit, d'une part de MM. E. Baudoux, L. Callebaut, Cl. Crohain, Y Delannoy, R. Huwaert, D. Van der Haegen et K. Van Impe, et d'autre part, de Melle G. Colart, MM. L. Wees et Jespers.
    (4) Cette inauguration fut l'occasion d'une remarquable exposition de plusieurs plans du parc en provenance des Archives Générales du Royaume grâce à la très efficace collaboration de M. l'architecte André Vanrie et du photographe M. Luc Schrobiltgen.
    (5) Devant la réaction de certains, l'administration communale décida de "reporter" cette inauguration à l'année suivante ; elle eut lieu le 8 septembre 1990.
    (6) Les blasons ont été "évidés" du champ, sauf en ce qui concerne celui des tapissiers (n° 54, Banque Bruxelles Lambert).
    (7) Actuellement, taverne-restaurant "Amicalement vôtre" (NDLR).
    (8) Actuellement immeuble à appartements jouxtant le café "Au Florenville" (NDLR).
    (9) Actuellement Banque ING (NDLR).
    (10) Actuellement dentisterie ; l'enseigne ne s'y trouve plus depuis la restauration de la façade de l'immeuble. Peut-être n'a-t-on pas reçu l'accord du nouveau propriétaire pour l'y replacer ; dans ce cas un autre emplacement devra être trouvé. L'enseigne est déposée à la Ferronnerie Olivier Marcel à Enghien (NDLR).
    (11) Sans doute, M. J. Cl. Marcel a-t-il voulu évoquer plus spécialement les ferronniers auxquels il appartient.
    (12) La statue ne s'y trouve plus depuis la restauration de la façade de l'immeuble(NDLR).
    (13) On décida par la suite de les fixer moins haut, mais il n'en fut rien.

    Annales du Cercle Royal Archéologique d'Enghien - Tome XXXVI - 2002 - pp.265-275.

     

    ***

     

    On sait que la Confrérie de la Double Enghien a assuré, depuis quelques années déjà, l'installation, sur la Grand Place d'Enghien, d'enseignes en fer forgé représentant les divers métiers, jadis pratiqués dans notre ville.

    Une catégorie, et non des moindres, manquait à l'appel, celle des maçons et autres métiers liés à la construction. Grâce au dynamisme et la volonté d'aboutir de notre ami et membre, Jacques Deschuyteneer, cette lacune est aujourd'hui comblée et l'enseigne des maçons figure, face au portail de l'église, sur la façade du café de La Cloche.

    Voici les noms des généreux donateurs qui ont assuré le financement de l'opération, à savoir la fabrication et l'installation :

    • Gaston Debast
    • Georges Desaegher
    • Willy Allebosch
    • Urbain Degreve
    • Daniel Soumillion
    • Jean-Louis Vanden Eynde
    • Jacques Deschyuteneer.

    Le Cercle archéologique tient à féliciter Jacques Deschuyteneer pour son initiative et les donateurs pour leur participation et leur intérêt à l'histoire d'Enghien. 


    D.S.

    Bulletin du Cercle Royal Archéologique d'Enghien - n°48 - septembre 2005 - p. 931.