A la découverte d'Enghien par d'autres chemins
Oyer Oyer Gentes Dames et Beaux Damoiseaux !
Le 3e Campement médiéval d'Enghien, se tiendra dans l'enceinte du parc, au pied de la chapelle castrale et sur la grande plaine jouxtant les écuries. Cette 3e édition rassemblera près de 300 médiévistes répartis dans plus de 30 compagnies belges, luxembourgeoises, françaises, etc. Pour agrémenter ce campement, plusieurs artisans et marchands vous proposeront leurs produits d'inspiration médiévale, boissons et nourriture. En plus des divers stands didactiques, présence d'archers, de chevaliers en armure, de forgerons, d’artillerie, de combattants. Seront aussi présents : des races anciennes de chiens, des groupes écossais, des musiciens, des conteurs, des chanteurs, des marchands et artisans... et encore plein d’autres surprises.
Les informations sont reprises sur le site du 3e Campement Médiéval.
Le site sera accessible le samedi de 10h00 à 20h00 et le dimanche de 10h00 à 18h00.
Prix d'entrée au parc d'Enghien : 6€ pour les adultes et enfants à partir de 12 ans, 3€ pour les enfants entre 6 et 12 ans, et gratuit pour les moins de 6 ans. Billet "Week-end" : 8€ pour adultes et enfants au dessus de 12 ans, 4€ pour les enfants entre 6 et 12 ans et gratuit pour les moins de 6 ans.
Compagnies présentes :
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EL GRILLO de Josquin des Prés (± 1450-1521) |
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Enghien au Moyen-Age
Hugues Ier et Engelbert II
HUGUES Ier (1120-1190), fils d’Engelbert d’Enghien (1065- ?), éleva, en 1166, un château-fort entouré de fossés. Il fit bâtir la ville autour de son château, qui était muni « de fortes murailles flanquées de tours, qu'on ne pouvait abattre sans machines, et fortifié par des fossés profonds ».
Il fit hommage de la Seigneurie d'Enghien à Godefroy-le-Barbu, duc de Brabant, contre l'autorité de Baudoin, Comte de Hainaut. Offensé, celui-ci vint faire le siège du château et força Hugues à révoquer son hommage.
Un souvenir reste de cet épisode. C'est, à l’entrée du Parc, dans la partie acquise par la ville pour en faire un parc public, une butte appelée la Motte de Brabant. Hugues l'avait obtenue de Godefroy pour y tenir à Enghien nature et juridiction de Brabant.
De même, en face de cette Motte, et dans le château, une Chambre, pour y donner sentence civile et criminelle, comme en Brabant.
En 1167, Hugues fit commencer une tour que les ouvriers, excédés par les corvées, appelèrent « la Tour au Diable », ou « Diable de tour ».
Anne de Croy fit placer par la suite au sommet une girouette figurant un ange, et elle prit le nom de « Tour à l'Ange ». Elle fut continuée par Vauthier Ier.
ENGELBERT II, son fils, continua les travaux de son père. En 1191, il alla relever de Henri IV de Brabant son château et sa terre d'Enghien. Froissé, Baudoin V de Hainaut vint mettre le siège devant Enghien, occupé par des troupes brabançonnes. Engelbert se rendit. Toutefois, Henri, fils de l'Empereur Frédérick, lui conseilla d'obtenir la libre forteresse, pour lui, à la condition qu'il resterait neutre dans les affaires entre Brabant et Hainaut. Mais Engelbert ayant manqué à ses engagements, subit un deuxième siège de son château, qui fut pris, démoli, tours et murailles rasées.
Il se réfugia à Bellingen, où il fit construire un petit manoir appelé « Wannake ».
Le Château d'Enghien en 1781 - Façade centrale vue de la rue du Château
A gauche, la Tour de l'Ange - Derrière le bâtiment, la Tour de la Chapelle dont on aperçoit la toiture.
(Cliché C.R.A.E.)