• L'orgue Kerkhoff du Collège Saint-Michel - Restauration - Concert

     

    L'orgue Kerkhoff du Collège Saint-Michel - Restauration - Concert

     

     

    L'HISTOIRE D'UN ORGUE


    Œuvre d'Emile Kerkhoff (1859-1921), l'orgue de l'église du Collège Saint-Michel fut inaugu­ré le 6 avril 1910 par Arthur Bockstael, premier titulaire de l'instrument de 1910 à 1947, et Charles-Marie Widor (1844-1937), professeur au Conservatoire de Paris, et compositeur renommé. Son œuvre est principalement destinée à son instrument : pour la petite histoire, il fut désigné comme organiste « provisoire » de l'église Saint-Sulpice à Paris. Il occupa tout de même la fonction de 1870 à 1933. C'est Marcel Dupré qui lui succéda.

    L'instrument possède 36 jeux répartis sur 3 claviers et un pédalier. Il est actuellement le seul « grand Kerkhoff » à être encore en fonction aujourd'hui. Notons l'orgue Kerkhoff de l'église Saint-Martin à Liège (1904) et celui de l'église Sainte-Marie de Schaerbeek (1907), inutilisables actuellement.

     

    L'orgue Kerkhoff du Collège Saint-Michel - Restauration - Concert

     

    Le buffet comprenant deux grandes tourelles est en chêne et de style néogothique. La console, devant le buffet, comporte les claviers, pédaliers, et les nombreux boutons (registres ou jeux) que règle l'organiste afin d'obtenir les sonorités voulues. L'organiste est tourné vers le chœur, dos au buffet.

    Construit dans l'esthétique de Cavaillé-Coll en France, l'orgue du collège est principalement destiné à l'interprétation de la musique romantique française du XIXe et de la première partie du XXe siècles. Ce type d'instrument se caractérise par des couleurs rondes et profondes, par comparaison à l'orgue baroque plus léger et plus clair. Il est à noter que vers le milieu du XXe siècle, beaucoup d'instruments romantiques, afin de répondre à une mode du moment, furent transformés afin de convenir davantage à la musique classique et baroque, c'est l'orgue de compromis néo-classique qui permet de « tout jouer ». Heureusement l'orgue du collège a échappé à cette mode, ce qui nous permet d'entendre les sonorités originelles de cet instrument de qualité remarquable.

    La plus grande partie de l'instrument est cachée au regard. Dans une pièce annexe à la tribune est logée une soufflerie compre­nant un moteur et un réservoir d'air. L'air arrive aux sommiers en chêne sur lesquels viennent se placer les tuyaux (plus de 2000). En ouvrant ou fermant chaque registre, l'organiste permet à l'air d'alimenter les différents jeux et de varier les couleurs sonores, mais aussi les nuances, passant du plus doux pianissimo au grand tutti. C'est l'art de la registration.

    Les tuyaux sont en bois ou en différents métaux, zinc, plomb et étain.

    L'orgue du collège possède une transmission du type pneumatique tubulaire. Des dizaines de mètres de conduits de vent horizontaux ou verticaux mènent aux sommiers, tant pour la commande des notes que des jeux. C'est un système breveté par Kerkhoff. Par contre, la console est entièrement mécanique et pour le choix des jeux et pour les touches des claviers, il s'agit d'un système mixte, rare aujourd'hui.

    Il ne suffit pas seulement de construire un bel instrument. Souvent par manque d'intérêt, négligence ou ignorance, de nombreux instruments sont laissés à l'abandon et dans un état pitoyable : ils appartiennent pourtant, comme d'autres objets, à un patrimoine qu'il nous faut protéger et transmettre.

    L'orgue Kerkhoff du Collège Saint-Michel - Restauration - ConcertL'orgue fut entretenu jusque vers 1936 par la maison Kerkhoff. Nous avons conser­vé une lettre d'Arthur Bockstael datée du 23 février 1935 remerciant Kerkhoff pour un entretien de l'instrument avant un concert donné le 13 février et retransmis en di­rect par I'INR. C'est la maison Delmotte qui, dès 1956, assure l'entretien. Par la suite, dans les années 70, l'instrument souffre d'un manque d'entretien régulier, et progressivement se trouve dans un état de plus en plus lamentable. Le nouveau titulaire, Michel Van den Bossche, s'emploie donc à convaincre le supé­rieur de l'époque, le Père Jacques Misson aidé en cela par le Père Henry Collart, de l'utilité de restaurer cet instrument magnifique en préservant son style et son type de transmission. Il est vrai que certains, vu le coût du chauffage, envisageaient même l'idée d'un faux plafond qui aurait caché l'orgue. Il fut dit à l'organiste : « Et de cette manière on fait d'une pierre deux coups, on économise sur le mazout et le problème de l'orgue est résolu. ».

    C'est la maison Stevens de Duffel qui reçoit la mission de restaurer l'instrument avec comme condition de respecter entièrement son caractère. Le 10 juin 1983 un concert particulièrement remarquable fut donné pour son inauguration par Louis Thiry, professeur au Conservatoire de Rouen, qui interpréta « La Nativité » d'Olivier Messiaen. Ce concert reste dans les mémoires de ceux qui étaient présents ; Louis Thiry, considéré par Messiaen comme l'un de ses meilleurs interprètes, donna un concert d'une qualité exceptionnelle. Dès 1990, c'est la maison Schumacher de Baelen qui fut chargée de l'entretien de l'orgue et d'une restauration des jeux d'anches (trompette, hautbois ...) qui s'étaient oxydés.

    La restauration actuelle est assurée par la manufacture d'orgues Benoît Marchand, toujours dans le respect du style de l'instrument.

    Les organistes titulaires sont particulièrement attachés à leur instrument. Depuis sa création, l'église Saint-Jean Berchmans n'a connu que trois titulaires.

    Arthur Bockstael, élève d'Alphonse Mailly. Déjà titulaire de l'église Sainte-Gertrude dès 1902, il cumula les deux fonctions jusqu'en 1947. Jean Collot lui succéda. Elève de Flor Peeters et de Charles Hens, il assura sa charge jusqu'en 1978. Depuis lors, c'est Michel Van den Bossche, élève de Jean Defêche, qui assure la fonction d'organiste titulaire.

    Il est à noter la présence à la tribune de Danielle Piana, qui assure principalement l'office de 10h le dimanche.

    Aujourd'hui, plus personne ne met en doute la qualité remarquable de l'orgue de l'église Saint-Jean Berchmans. On peut donc espérer que les futurs responsables veilleront à la transmission, aux générations futures, de ce magnifique instrument.

     

    COMPOSITION DE L'INSTRUMENT

    Positif (I)

    DIAPASON 8
    SALICIONAL 8
    COR DE NUIT 8
    FLÛTE OUVERTE 8
    FLÛTE DOUCE 4
    TROMPETTE 8
    CLARINETTE 8
     
     
     
     
    Grand-Orgue (II)
     
    MONTRE 16
    BOURDON 16
    MONTRE 8
    BOURDON 8
    FLÛTE HARMONIQUE 8
    VIOLA DI GAMBA 8
    PRESTANT 4
    DOUBLETTE 2
    FOURNITURE
    TROMPETTE 8
    CLAIRON 4
     
    Récit (III)

    BOURDON 16
    BOURDON 8
    FLÛTE TRAVERSIERE 8
    DULCIANA 8
    VOIX CELESTE 8
    PRESTANT 4
    OCTAVIN 2
    QUINTE 2 2/3
    BASSON HAUTBOIS 8
    TROMPETTE HARMONIQUE 8
     
     
    Pédale

    CONTREBASSE 16
    SOUSBASSE 16
    OCTAVE 8
    FLÛTE OUVERTE 8
    FLÛTE 4
    QUINTE 10 2/3
    BOMBARDE 16
    TROMPETTE 8
     
     
     
    Accessoires aux pieds : Tremblant Récit, Octave aiguë au Récit, Récit au Positif, Récit au Grand-Orgue, Positif au Grand-Orgue, Récit à la Pédale, Positif à la Pédale, Grand-Orgue à la Pédale, Expression Positif, Expression Récit, Crescendo Général, Première combinaison à volonté, Deuxième combinaison à volonté, Troisième combinaison à volonté, Quatrième combinaison à volonté.

     

    D'autres spécifications de l’orgue, peuvent être consultées sur le site des orgues en Région de Bruxelles-Capitale : cliquer ici.

     

    L'HISTOIRE D'UNE RESTAURATION


    Réflexion faite, la restauration de l'orgue Kerkhoff de l'église Saint-Jean Berchmans a été entourée par deux gestes gratuits qui auront donné, au final, au projet son sens et son identité aujourd'hui.

    Il y eut d'abord la décision, en cours du travail sur le soufflet réservoir principal, de rénover les deux pompes aux pieds désaffectées pour son alimentation. Cette opération n'était absolument pas indispensable puisqu'un moteur fait très bien l'affaire depuis 1930.

    Par ce geste, nous avons remis l'instrument dans son état original de 1911. Cette décision traduit la volonté de travailler dans le plus profond respect de l'œuvre d'Emile Kerkhoff, mais aussi le souhait que cette immense machinerie retrouve sa totale autonomie de fonctionnement. Le vent seul suffit à la faire fonctionner.

    Le second geste posé a été de doter l'instrument d'un système iPad & orgue. Ce système, introduit au cours d'orgue de l'école supérieure de musique à Namur, I'IMEP, par Benoît Mernier et Cindy Castillo, permet de donner une dimension nouvelle à la musique d'orgue. Les sons de l'instrument sont captés à l'aide de micros et sont retravaillés avec des applications électroniques pour être mélangés et diffusés en direct lors d'improvisa­tions, par exemple. Par ce petit geste, nous avons voulu relayer un courant novateur et inscrire l'instrument dans une époque en mutation en lui offrant des perspectives à explo­rer, sans toucher en rien à son intégrité ni à sa facture.

    Lorsque j'ai été contacté pour remettre une offre et un projet de restauration des grandes orgues Kerkhoff, de nombreuses questions se sont posées à moi.

    Restaurer un instrument de cette importance est tout sauf évidence et routine.

    Le projet et les enjeux sont grands, en effet. Tout d'abord, cet instrument est considéré par beaucoup comme une pièce maîtresse du paysage organistique bruxellois. Les plus grands interprètes s'y sont succédé et ont loué les qualités exceptionnelles de ses sonorités.

    Il est difficile de rationaliser l'émotion, de définir les critères du beau. On peut vouloir y tendre et quelques fois constater qu'il se passe « quelque chose ». De là à prétendre maîtriser le processus, il y a un pas que je ne franchirai pas.

    L'alchimie opère et l'on sent que l'on entre dans une autre dimension, dont la frontière reste imperceptible, impossible à cerner ou tracer. On peut juste constater : l'orgue Kerkhoff de l'église Saint-Jean Berchmans est un petit miracle que l'acoustique du lieu participe probablement à renforcer encore.

    Ensuite, il s'agit du dernier instrument pneumatique de Kerkhoff encore en fonction doté de son système breveté. Une expertise et un savoir faire sérieux étaient nécessaires pour mener à bien sa restauration. Ce système assure à l'instrument un grand confort de jeu, précis et rapide. Mais il est également très difficile d'en assurer la maintenance, en raison de sa configura­tion. Une fois tout remonté, il est indispensable que tout soit parfait au risque de devoir tout redémonter, ce qui est une perspective quelque peu angoissante pour un facteur d'orgues.

    L'ampleur du projet aussi était aussi à la limite de ce que notre petit atelier pouvait réali­ser. Il ne s'agit plus seulement de compétences mais aussi d'infrastructures nécessaires à mener à bien ce type de restauration lourde et imposante.

    Enfin, je reste interpellé par le sens d'un tel travail, des moyens à mettre en œuvre pour « restaurer un orgue » dans une société en crise. Crise de fréquentation des lieux de culte mais également crise financière. Je trouve une réponse dans la beauté de l'environnement que je peux mettre à la portée de tous sans distinction. Du préfet de la congréga­tion jusqu'au sans domicile fixe qui vient trouver un peu de repos sur trois chaises ali­gnées.

    Pour en revenir au travail de la restauration que nous avons réalisée, il faut tout d'abord relever que l'orgue a toujours bénéficié d'une très bonne politique de maintenance et qu'il se trouvait dans un état de conservation remarquable après un siècle de service, même si les éléments d'usure étaient au bout de leur vie. Selon le principe de prévenir plutôt que de guérir il a été décidé d'intervenir avant une dégradation plus lourde afin de garantir à nouveau un fonctionnement optimal et sans panne à l'instrument pour les 30 ans qui viennent.

    Les travaux ont été réalisés par étapes, afin de permettre une utilisation de l'instrument durant toute la durée de la restauration qui aura duré dix-huit mois.

    La restauration a été réalisée « dans les règles de l'art », dans les pas de la facture de Kerkhoff, afin de rendre à l'orgue sa splendeur et son état d'origine, tant au niveau des choix des matériaux que des techniques utilisées.

    Ainsi, les soufflets et toute l'alimentation en vent de l'instrument ont reçu de nouvelles peaux de moutons. L'ensemble des soupapes et petits soufflets de commande pneumatique a été entièrement rénové, soit près de 5000 pièces ! Et des milliers de ressorts, de vis, d'axes, de conduits remplacés ou rénovés. Dans un orgue pneumatique, les transmissions et commandes des fonctions sont réalisées grâce au vent. L'étanchéité parfaite est nécessaire au bon fonctionnement de l'instrument.

    Nous avons également restauré et nettoyé toute la tuyauterie. Derrière les 42 tuyaux de façade se cachent en effet quelque 1980 tuyaux de toutes tailles et formes. Nous avons travaillé dans la lenteur et la précaution constante afin de ne pas modifier l'harmonisation si précieuse de ces tuyaux. La malléabilité du métal est telle que la moindre pression sur la bouche d'un tuyau en modifie en effet la sonorité.

    Tout, absolument tout, a été démonté, nettoyé, restauré et remonté. Sommiers, claviers, pédalier, mécanique de console, relais pneumatiques, ... Et nous-mêmes avons été surpris agréablement par la rapidité de réaction et la générosi­té des sonorités que l'orgue nous a offert à nouveau à entendre.

    Et l'iPad dans tout cela ? Il ne faut pas croire qu'il s'agit là d'une adaptation de l'instrument aux nouvelles technologies. L'instrument reste bien tel que l'a construit Kerkhoff en 1910 et qu'a pu le jouer Charles-Marie Widor à cette époque, lors de sa première inauguration.

    L'iPad est un accessoire supplémentaire qui n'intervient aucunement cependant sur l'instrument. Et c'est à mes yeux l'un de ses intérêts. Le principe est simple : grâce à des micros placés dans l'instrument, l'organiste peut enregistrer des sonorités produites par l'orgue lui-même. Via une interface et des applis dédiées, l'organiste peut alors « travailler » sur l'écran de la tablette ces sonorités et les mélanger en direct, en passant par des diffuseurs de qualité, aux sonorités « réelles » qu'il produit avec le clavier de l'orgue. Le résultat est surprenant car, s'il s'agit bien de musique d'orgue, la dimension sonore est nouvelle.

    Un autre intérêt du système est que ce projet est développé dans des écoles d'orgue comme I'IMEP à Namur. Cela signifie que des organistes sont à même de l'exploiter et lui donner un sens. Ce système répond bien à une demande d'une jeune école d'orgue. Nous lui donnons la possibilité d'oser quelque chose de neuf, sans affirmer qu'il s'agit là de l'avenir de l'orgue. C'est une piste, elle est à découvrir et peut-être mènera-t-elle vers des horizons intéressants à découvrir.

    Je voudrais enfin, au nom de toute l'équipe, remercier la communauté jésuite Saint-Jean Berchmans qui nous a fait confiance en nous choisissant pour mener à bien ce travail délicat et de grande ampleur. Je voudrais également exprimer ma reconnaissance à Michel Van den Bossche, l'organiste titulaire et auteur du projet de restauration pour son exigence et son implication dans le suivi des travaux qui, sans jamais se départir de son humanisme et sa gentillesse, nous a permis d'aller au plus loin dans la rigueur. Le père Luc Vandervaeren a également été un soutien précieux grâce à son accueil et son souci permanent de nous garantir les meilleures conditions de travail. L'intérêt porté à notre travail nous a permis de nous dépasser à maintes occasions et de travailler légers et heureux.

     

    L'orgue Kerkhoff du Collège Saint-Michel - Restauration - Concert

     

     

     

     

     

     

     


    Benoît Marchand.

    Avec Carlo Sforza, facteurs d'orgues.
    Philippe de Saint Louvent, stagiaire.
    Louise Marchand (système pneumatique).
    Nathan Marchand (restauration buffet et logistique).
    Paul Dubois (démontage).
    Thierry Gérard (électricité).
    Patrice Libois (restauration tuyaux de façade).

    Un merci tout particulier à Chantal Van Elst pour sa présence et sa disponibilité indéfectibles.

     

    CONCERTS : LES JEUDIS DE L'ORGUE KERKHOFF

     

    L'orgue Kerkhoff du Collège Saint-Michel - Restauration - Concert

     

    Plusieurs concerts seront donnés à l'occasion de cette restauration sous l'intitulé Les jeudis de l'orgue Kerkhoff.

    Le premier a eu lieu, à l'occasion de l'inauguration de l'orgue restauré, le jeudi 29 octobre 2015, à 20h30, par Daniel Pandolfo, titulaire des orgues d'Obernai (Alsace). Il interpréta des œuvres dont lui seul a le secret. Un programme surprenant et irrésistible, hors des sentiers battus :

     

    René-Louis BECKER (1882-1956)
    Extraits de la 1ère Sonate en Sol mineur
    Prélude festif - Prière - Scherzo

    Joseph BONNET (1884-1944)
    Les Elfes

    Eugène GIGOUT (1844-1925)
    Toccata

    Alan RAWSTHORN (1905-1971)
    Aus der “Suite Dance”: Waltz

    Alessandro POLI (1932-2014)
    Scherzo Pifferata

    Denis BEDARD
    Aus der “Suite Cat”: Toc-cat-a

    Julien BRET (1974...)
    Aus der “Images de Paris” :
    La Gare Saint-Lazare - Pont-Neuf

    Albert RENAUD (1850-1916)
    Toccata en Ré mineur (à A. Guilmant)

    Camille SAINT-SAËNS (1835-1921)
    Extraits du “Carnaval des Animaux”:
    Fossiles - Le Cygne

    Jan NIELAND (1903-1963)
    Toccata

     

    Qui est Daniel Pandolfo ?

     

    Titulaire à quatorze ans du grand orgue de la Chapelle Saint-Clément de Metz (Chapelle des Jésuites). Elève au C.N.R. de cette ville, il termine ses études musicales sous la direction de Pierre Gazin pour se perfectionner ensuite avec Pierre Cochereau.

    Il s’engage alors dans une carrière de concertiste qui le conduira à se produire en récital ou comme soliste avec orchestre en France : Paris (La Madeleine, Saint-Etienne-du-Mont, Saint-Germain-des-Prés, Eglise des Dominicains), Strasbourg (Cathédrale, Saint-Paul, Saint-Guillaume, Saint-Thomas, Temple Neuf...), Lyon (Basilique de Fourvière, Sanctuaire de Saint-Bonaventure), Royan (cathédrale), Gérardmer (festival d’orgue), Saint-Flour (cathédrale), en Belgique (Bruxelles, Festival musical d’Enghien), en Italie (Bologne, Florence, Rome, Bari, Cagliari, La Verna, Bergame, Venise, Palerme, Ragusa, Vallombrosa, Biella, Stresa…), en Espagne (Festivals internationaux d’Igualada et de Palma de Mallorca), en Roumanie (soliste invité de l'Orchestre d'Etat de Tirgu Mures, en République Tchèque, en Suisse (Zurich), en Lettonie (cathédrale de Riga pour le Festival Messiaen), en Lithuanie (cathédrale de Vilnius), en Russie (grande salle de la Philharmonie de Saint-Petersbourg et Uljanovsk).

    Nommé en 1998 citoyen d'honneur de la ville de Scarperia (Toscane) pour son implication dans la vie culturelle de la région, Daniel Pandolfo s'y produit chaque année en duo avec des solistes de renom.

    Titulaire du grand orgue Merklin de l’église Saints-Pierre-et-Paul d’Obernai, Il assure depuis 10 ans la direction artistique du Festival international "Les Mardis de l’orgue Merklin" (concerts tous les mardis en juillet/août).

    Du 25 juin au 7 juillet 2001, le premier festival d'orgue d'Enghien est organisé par le Festival Musical d'Enghien. Pour cet événement, les organisateurs ont choisi une partie du patrimoine local riche en orgues, notamment l'orgue Klais de la Chapelle du Collège Saint-Augustin d'Enghien qui date de 1932.

    Le festival s'articule en trois parties. Un stage d'orgue est donné par Diego Cannizzaro, organiste à Palerme, aux élèves des Académies d'Enghien et d’Ath, du 25 au 29 juin. L’après-midi du samedi 30 juin, consacré au répertoire, à l'ornementation, à la registration et à la découverte de quelques très beaux buffets d'orgues est animé par Michel Van den Bossche, chef d'orchestre et organiste réputé.

    Un cycle de concerts débute le vendredi 29 juin, avec les élèves du stage et se poursuit les jours suivants avec Diego Cannizzaro, Jean-Philippe Merckaert et Michel Van den Bossche.

    Enfin, le festival se clôture le samedi 7 juillet, avec Marie de Roy, soprano, et Daniel Pandolfo qui proposent des oeuvres de Caplet, Renaud, Bernstein, Fauré, Britten et Saint-Saëns.

    Daniel Pandolfo s'est par ailleurs déjà produit à Enghien dans le cadre du Festival de Pâques, le 23 mars 1996, en l'église Saint-Nicolas d'Enghien, dans des œuvres de Bach et de Mozart.

     

     Settembre Organistico 2013 - Cattedrale San Venanzo

     

     

    L'orgue Kerkhoff du Collège Saint-Michel - Restauration - Concert

     

     

    PROCHAINS CONCERTS


    Jeudi 17 mars 2016 à 20h30 : Michel Van den Bossche 

    Jeudi 12 mai 2016 à 20h30 : Benoît Mernier

     

     

    Quelques photos des orgues

       

    L'orgue Kerkhoff du Collège Saint-Michel - Restauration - Concert

       
     

    L'orgue Kerkhoff du Collège Saint-Michel - Restauration - Concert

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    L'orgue Kerkhoff du Collège Saint-Michel - Restauration - Concert

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    Sources :

    Daniel Pandolfo et Michel Van den Bossche
    Eglise de la Communauté jésuite de Saint-Michel
    Manufacture Benoît Marchand
    Orgues en Région de Bruxelles-Capitale